Texte original : https://kendoinfo.wordpress.com/2017/01/09/making-the-most-of-every-keiko/, par Geoff Salmon
Traduit de l'anglais par Roland Haroutiounian.
Tirer le meilleur parti de chaque keiko
Au Japon, le club universitaire de kendo est l'environnement parfait pour apprendre et améliorer son kendo. En général, sous l'encadrement d'au moins un professeur haut gradé pour diriger l'entraînement et corriger les erreurs, les membres comptent les uns sur les autres en tant que partenaires de travail. En considérant le fait qu'il y a un écart maximal de 4 années d'écart, tant en âge qu'en expérience, les groupes sont en cohésion et en soutien mutuel, avec les plus expérimentés qui guident et encouragent les plus jeunes. Cet encouragement a pu occasionnellement par le passé créé une certaine pression chez ces derniers, mais la plupart des kenshis étant passés par l'université ont un regard positif sur cette période de leur carrière.
Ceux qui pratiquent dans les dojos classiques rencontrent une plus grande variété de pratiquants. Dans des dojos plus petits, particulièrement dans l'Ouest du pays, s'il y a peu de pratiquants, on a moins de choix dans les partenaires. Le mawari-geiko peut vous positionner devant un 4e dan de 25 ans ou un débutant de 60 ans. Dans les deux cas, la tâche à accomplir est la même -- s'assurer que chacun tire le maximum de chaque keiko.
Il y a quelques règles simples que l'on doit suivre dans la majorité des cas. Si vous pratiquez avec quelqu'un d'un grade bien plus élevé, il vous revient d'attaquer aussi souvent et aussi bien que possible. Si le partenaire est de grade inférieur au vôtre, vous devez créer et autoriser des opportunités pour qu'il puisse attaquer. Cela paraît assez évident, mais que faire face à un partenaire de grade équivalent mais bien plus âgé ou, le ciel vous garde, un enfant qui est bien plus fort que vous ?
Le dernier cas est beaucoup moins rare qu'il n'y paraît. A Mumeishi, nous avions nombre de champions des écoles primaires et des collèges dans nos cours enfants qui étaient capable de frapper avec précision sans problème sur certains de nos adultes. En règle générale, il vaut mieux s'assurer que les enfants s'entraînent ensemble ou seulement avec des motodachi expérimentés, mais durant des occasions comme le godogeiko, j'ai pu voir des séniors surpris par des tornades d'attaques venant de toutes les directions de la part de ces juniors. La clé quand on s'entraîne avec des enfants, ou avec des adultes plus petits est de s'assurer que l'on travaille son propre seme et que l'on contrôle la situation, mais en évitant le contact physique ou les chocs trop violents.
Avec des adultes plus âgés dont le jeu de jambes n'est plus ce qu'il était, votre objectif pourrait être de trouver les bonnes opportunités pour attaquer face à des rythmes qui sont différents de ceux des kenshis plus jeunes.
Avec le bon état d'esprit et la bonne approche, chaque keiko est une expérience enrichissante, mais si vous vous entraînez constamment avec le même petit groupe de personnes, essayez de rendre visite à d'autres dojo et de pratiquer avec le maximum de professeurs que vous pouvez.
Geoff Salmon
http://kendoinfo.wordpress.com
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